« Ceci n’est pas une exposition, mais un accrochage, prévient Patrice Béghain, auteur d’ Une histoire de la peinture à Lyon , qui présente avec Sylvie Ramond, directrice du musée des Beaux-arts de Lyon Un regard sur la scène artistique lyonnaise du XXe siècle. Les Picasso, Braque, Matisse, Léger… qui occupaient précédemment la place sont partis temporairement au musée de Mexico, l’occasion était trop belle de sortir les œuvres des réserves, voire de s’en faire prêter quelques-unes, parfois par les artistes eux-mêmes.

Le parcours chronologique, débute avant la Première Guerre mondiale, (avec un triptyque de Léonie Humbert Vignot Un jour de grève de 1910) pour s’achever sur les années 80 (avec Chi de Nuine , 1983, de Stéphane Braconnier, qui nous a quittés récemment).

Même s’il ne s’agit pas d’une exposition anthologique, les signatures majeures de la scène régionale sont représentées : Combet Descombes, Cottavoz, Couty, Gleizes et ses disciples, Fusaro, Schoendorff, Truphémus…

Il faut signaler un bel ensemble de paysages locaux en pastel d’Adrien Bas (montée des Epis, place Gerson, Curis, St Cyr), un peintre disparu en 1925. Dont on peut découvrir un autoportrait : car la bonne idée de cette exposition est de permettre de voir en plus de la patte des peintres (Emilie Charny, Pierre Pelloux, Cottavoz, etc) leur tête.

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